Vacances : Les Pyrénées : Marcher, grimper... :)
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Vous l'avez peut-être compris entre les lignes, je ne suis pas une spécialiste de la marche, pour le dire pudiquement... :)
Pourtant, je n'ai aucun souci quand il s'agit de marcher dans un but précis, du genre cueillir des fleurs, ramasser des champignons, des mûres, des coquillages, faire des photos, ou autres...
Marcher, oui. Mais grimper c'est une autre paire de manches. :)
Et dans les Pyrénées il s'agit de grimper surtout. Alors je n'ai même pas de photos de la première partie de cette balade, déjà parce que j'étais restée sur les réglages de la veille, un concert de nuit, et surtout parce que j'étais occupée à respirer, à me dire que plus jamais je n'allumerai une cigarette, et à grommeller entre mes dents contre notre guide qui lui gambadait allègrement (NB : Voir la preuve en image sur la dernière photo)...
Et puis... Et puis j'ai regardé derrière moi, j'ai vu la route toute petite en bas, et je me suis épatée moi même d'être montée jusque là... Toute fière. Vite une photo pour montrer à mes enfants qui de toutes façons ne me croiront pas et me diront que c'est un montage ! :)
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Et puis ce fut magique on a cessé de grimper et j'ai pris le temps de regarder vraiment, tout était si beau, si différent...
La première rencontre surprenante fut celle de cette brebis à la patte cassée qui se remettait en toute confiance à ceux qui lui plaçaient un plâtre...
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Et puis la rencontre avec d'autres troupeaux. Des vaches...
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Et des brebis. Du genre qui voulait jouer à cache cache...
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Puis rencontre avec un patou... Je ne peux les mettre toutes, ces rencontres, je vais réfléchir à un autre post.
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Le temps d'un instant s'imaginer dans le génie des alpages et croire que les brebis vont pousser le chien dans l'eau...
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Mais non, rien du tout. Sont pas rigolotes ces brebis, et le chien retourne à son dur labeur, surveiller les petites, nous regardant pour être sûr que nous ne leur voulons aucun mal...
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Et nous aussi retournons à notre activité, marcher, marcher... Avec de plus en plus de plaisir. Tant à admirer...
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S'émerveiller...
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Et marcher encore... Vers l'Espagne.
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Arriver enfin au col... Et rester là, le souffle coupé... Les iris, le paysage, les nuages, le ciel, la vie tout simplement.
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Et enfin s'en retourner, redescendre vers la route qui devient de moins en moins petite...
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En se promettant de revenir... Ne serait ce pour toutes les fleurs... Mais s'entrainer d'abord ! ;)
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Merci Philippe. De tout coeur, vraiment. C'est mon meilleur souvenir de ces vacances.
Et pardon aussi. Mais j'ai quand même la preuve que tu marches vite ! ;)
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